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LE VISIBLE ET L'INVISIBLE. FRANCE ELLE.
19 décembre 2022

Clive, le Vengeur. Partie 2. Erik cède enfin.

 fabriquer-une-tete-de-lit-idee-deco-a-faire-soi-meme-pour-chambre

 

Après des mois d'attente, Clive arrive à ses fins : il va séduire Erik et remplir 

ainsi la mission que lui a assignée l

Tu viendras, tu viendras pas ? Tu sortiras de ton rôle de bel ange ? Tu iras au lit avec tonton Clive ?

A dix heures dix, il a frappé à la porte de la chambre. J’étais pieds nus, en jean, la chemise presque déboutonnée. J’avais mis la clim. La chambre, comme la plupart de celles de l’hôtel, avait vue sur rien. Le lit deux places était recouvert d’une courtepointe blanche et aux murs, il y avait des « tableaux contemporains » dans les jaune-orangé. Le genre abscons plus qu’abstrait.

J’ai pris une grande respiration et j’ai ouvert la porte. Ses cheveux avaient poussé un peu et dans les Hampton ou à Copenhague, il avait pris le soleil. Je l’ai pris par le bras, tiré dans la chambre et fermé la porte d’un coup sec. Après quoi, je l’ai embrassé à pleine bouche en lui tenant le visage à deux mains, pour être sûr qu’il ne m’échappe pas. Il n’a pas opposé de résistance et ne s’est écarté de moi que quand je le lui ai permis. J’ai reculé vers le lit et retiré ma chemise mais lui, il n’a pas fait cela du tout. Il a retiré les deux pulls fins superposés qu’il portait, a enlevé son jean et ses chaussures et s’est tenu devant moi, m’offrant une nudité plus intimidante qu’excitante. Puis, comme s’il sentait que je réagissais pas comme attendu, il est allé s’appuyer contre le mur, près de la porte et m’a tourné le dos. Il a appuyé son visage sur un de ses bras replié et il s’est cambré.

Restait à se mettre nu et à s’approcher de lui. C’est ce que j’ai fait. Je me suis plaqué à lui. J’étais en érection. Il avait à le sentir. Je me suis frotté comme ça un moment en lui parlant doucement, poliment d’abord puis indécent puis presque obscène…

-Tu t’y entends, toi, pour faire attendre…Tu vois le résultat ? Tu me fais bander comme un âne. Parce que c’est ça que tu veux, hein ? C’est pour ça que tu es venu ? Tes jolies fesses, ça les démange, hein ? Elles veulent s’ouvrir…Mais tu veux quand même pas tout de suite ? Pas si vite ? Tu veux quoi, hein, mon joli, dis-le à Clive…Regarde-moi ça ! Tu as vu comme tu es excité ? Toi-aussi, tu bandes…Allez, mon beau danseur, allez frotte-toi et laisse-moi te préparer… !

J’avais son membre dans la main et je le caressais tandis que, toujours cambré, il me laissait se frotter à lui. Rien à dire : beau corps et sens de l’érotisme. Pour conduire l’autre au plaisir, il avait l’air de s’y connaitre…

Je me suis agenouillé, j’ai écarté ses fesses de mes mains et j’ai léché cette partie de lui si intime, que je n’allais pas tarder à utiliser. Je léchais avec régularité, en enfonçant ma langue aussi loin que possible et ça lui plaisait vraiment…Il adorait ça. Il gémissait. Au bout d’un moment, je me suis caressé intimement tout en continuant à le préparer. Puis, je me suis levé. Je l’ai pris par les épaules et je l’ai pénétré. Enfin, j’ai dû m’aider à un moment avec une main pour mieux entrer en lui. Il a poussé un de ces gémissements qui montrent le soulagement et l’abandon et j’ai pu faire ce que je voulais. Il était un peu étroit mais c’était bon, très bon, pour lui comme pour moi…

J’ai tenu aussi longtemps que j’ai pu dans cette position –là puis je l’ai entrainé vers le lit. Il s’est allongé sur le ventre et je l’ai de nouveau pénétré. Là-encore, ça a duré. J’y allais de plus en plus fort et il gémissait maintenant à la fois par plaisir et par inconfort. Je voulais que par moments, ce soit à la limite.

Une troisième fois, je l’ai fait changer de position. Il s’est mis sur le côté. Je lui ai fait lever une jambe et je l’ai pris comme ça. Il était de trois quarts cette fois et on pouvait se regarder.

Je m’étais tu pendant un moment mais j’ai repris les paroles : mi douces, mi salaces. S’agissait de l’exciter pas de l’intimider ou de le vexer. Deux ou trois fois, dans ma litanie, j’ai eu des mots très forts et j’ai vu que l’obscénité, non, il ne voulait pas. Alors, j’ai modulé avant de ne plus prononcer que des cris inarticulés. Mes mouvements sont devenus très saccadés et je me suis libéré en lui. Une grande plénitude m’a envahi mais j’ai tout de suite compris qu’il ne fallait pas que je le fasse attendre. Je l’ai mis sur le dos, lui ai fait écarter les jambes et l’ai pris dans ma bouche, pour qu’il se libère lui-aussi. Ça ne lui a pas pris beaucoup de temps. Je n’ai pas vu son visage dans le plaisir mais j’ai entendu ces cris et surtout, j’ai avalé en plusieurs fois, sa belle semence…

Après quoi, on est restés allongés l’un à côté de l’autre. J’allais lui refaire l’amour, c’était sûr mais là, il fallait une pause. Comme il ne disait rien, au bout d’un moment, je me suis redressé sur un coude et je l’ai interrogé.

- C’est pas terrible, le Bella Vista ?

- Ça va, ça me convient.

- Toi, tu dois faire l’amour dans des belles chambres.

- Oui, ça m’est arrivé mais pas depuis un moment.

- Tu le fais ailleurs ?

- Je ne le fais pas depuis quelques temps.

- C’est-à-dire ?

- Plusieurs mois, en fait.

- C’est impossible, ça. Tu es jeune et tu aimes ça…

- J’ai eu une période agitée. Je trouvais des mecs comme ça. Plutôt des jeunes, enfin mon âge. Et puis, j’en ai eu marre alors, j’ai arrêté. Ce n’est pas un manque terrible, comme tu peux le croire.

- Quand même, je ne voudrais pas être méchant mais là, ça te fait du bien. Sacrément, même…

-Tu as raison. Tu sais, j’étais comme insensible. Je n’étais accroché par personne. En un sens, tu m’as surpris. Quand tu m’as mis le marché en main, je ne savais même pas, en acceptant, comment je réagirais vraiment. J’ai pensé que je n’aurais même pas de désir physique en te retrouvant et que tu te mettrais en boule…

 

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