Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE VISIBLE ET L'INVISIBLE. FRANCE ELLE.
19 décembre 2022

Clive, le Vengeur. Partie 2. Au Bella Vista. Pour faire l'amour...

NU-DE-JEUNE-HOMME-DESSIN-PEINTURE-ANCIEN-signé

A l'hotel Bella Vista, où les chambres se louent à l'heure,

Clive Dorwell devient enfin l'amant d'Erik, le danseur

farouche...

Je lui ai passé la main dans les cheveux et caressé la joue puis j’ai regardé son corps. Il était très sexuel, en fin de compte.

-Tu lèves qui tu veux, toi. Qu’est-ce que tu me racontes avec ton désir qui est comme mort ? Allez, t’as eu un passage à vide. En tout cas, dans ton milieu, avec ton statut, tu dois attirer des gens cultivés, friqués aussi. Là, je ne parle plus de sexe pur.

- Alors, tu parles de quoi ?

- Ben, d’attirances fortes, de liaisons ; je sais pas, un truc qui se passe avec quelqu’un qui t’accroche, pis tu sens bien que lui-aussi, il ressent quelque chose lui-aussi…

-  Pourquoi « lui-aussi » ?

J’ai eu l’air vraiment étonné ;

- Ben, Erik, enfin, on fait quoi, là, tous les deux ? T’es attiré par les mecs, non ?

- Oui, comme toi. Les femmes aussi, j’aime. Peut-être que je t’imiterai, plus tard. Je crois à la douceur des femmes. J’en épouserai sans doute une. Donc tu disais ?

- J’évoquais un homme dans ton milieu qui aurait pu…enfin, disons, t’apporter autre chose. Tu le dis toi-même, le sexe comme ça, juste pour le sexe, c’est limité. Et note que je parle de moi avec toi, là, hein ?

- Je ne fais pas l’amalgame, Clive…

Là, il s’amusait. Il était incroyablement beau et abandonné et ça m’a remué au plus profond de le voir comme ça.

- En Angleterre, j’étais troublé par une ballerine plus âgée que moi. Elle pensait que sa carrière était foutue alors que c’était encore une très bonne danseuse. Elle est tombée amoureuse de moi et ça lui a donné la force d’être sublime sur scène dans le Lac des cygnes. Pourtant, je t’assure, personne ne donnait gagnant notre duo. On pensait que je triompherais seul et qu’elle serait regardée avec condescendance. Il s’est passé le contraire. J’ai été applaudie, bien sûr, mais elle ça a été des ovations. On a considéré qu’elle renaissait de ces cendres ! Elle m’envoie toujours de très belles lettres. Ah oui, j’oubliais. J’ai fait l’amour avec elle. Trois fois. C’était très beau.

- Et à New York ? Un homme ?

- Dis donc, t’es têtu, toi ! Tu as de la suite dans les idées.

- Oui, quand même.

- Il y a eu un homme, oui mais ça a tenu très peu de temps. Je n’avais pas des sentiments très forts pour lui.

-  C’est arrêté, alors ?

- Ça a très peu duré, je te l’ai dit. Deux ou trois mois, je venais d’arriver. Non, peut-être que je suis trop jeune ou trop personnel…

Non, Erik, tu veux juste pas dire. Barney a dit que vous connaissiez depuis cinq ans et que vous aviez vécu quasiment ensemble deux ans durant. Il ne ment pas.

- Tu es super jeune, c’est vrai.

Il s’est levé et a décrété qu’il allait prendre une douche. Vu le regard qu’il m’a lancé, j’ai pigé qu’il me conviait. On allait, entre autres, se laver…

Ça a été rondement mené. Je l’ai pris debout, son corps ruisselant d’eau avant qu’on ne se retrouve à quatre pattes, hors du bac à douche, enfin lui, surtout car moi, je le pilonnais. On a continué comme ça un bon moment avant qu’autoritairement, je ne le ramène dans la chambre où je te l’ai baisé à fond sur le lit puis par terre et avant qu’épuisés, on déclare forfait l’un et l’autre et qu’on reste là, épuisés, à se regarder, lui pelotonné sur le lit dévasté et moi, affalé sur un fauteuil.

- Tu as raison, ça me fait vraiment du bien.

- C’est ce que je remarque…

Cette fois, il a éclaté de rire et j’ai ri moi-aussi. Sexuellement, ça s’avérait parfait et on avait des personnalités qui pouvaient s’accorder…On allait donc se revoir.

On l’a fait. C’était pas toujours la même chambre au Bella vista. Au bout de deux mois, j’ai dit qu’on allait garder la même parce qu’elle était bien insonorisée, enfin plus que les autres. Faut dire que je lui laissais pas de répit. J’avais repéré qu’il était pas insensible à la manière forte et je le tournais et te le retournais,  je te le prenais debout, allongé ou assis avec une vigueur qui le laissait pantois après l’avoir fait plus crier que gémir.

J’irais pas à dire que ça se rapprochait du match, non, quand même mais c’était pas paisible. Pour jouir, ça, il jouissait et moi donc…

Putain, Erik, mais que c’est bon !  Tu en redemandes sans cesse. Tu l’aimes, hein, ce qu’il y a dans le pantalon de ton Clive…Elle est bonne, hein, elle est bien dure. Ton beau cul, elle te le défonce bien. Miam, miam, hein, Erik ?

On coulait sinon des jours, sinon, des moments intenses et heureux. Ces limites imposées à la fois par le temps et l’obligation du secret, ça nous galvanisait, lui et moi…

Mais devinez qui a sonné la fin de la récré ? 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
LE VISIBLE ET L'INVISIBLE. FRANCE ELLE.
Publicité
Archives
Publicité