Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE VISIBLE ET L'INVISIBLE. FRANCE ELLE.
1 décembre 2023

Round here. Partie 4. Moi, George Michael.

STYLE

1. Ne jamais déroger.

 Beau et stylé. Il ne faut jamais déroger à une règle simple : si on a dit ça de vous quand vous étiez jeune, tenez bon car il n'y a aucune raison qu'on ne continue pas de le dire. La beauté, chez George, n'avait pas été naturelle. A dix-huit ans, même s'il était bien bâti, il avait des traits trop accusés, des cheveux trop sombres et une coiffure qui ne l'avantageait pas. Il avait fallu tout retravailler, devenir plus mince, plus musclé, moins poilu, plus blond. Puis de nouveau, il avait fallu adapter : plus de tenues délirantes, shorts, polos, vestes à franges mais des costumes de dandy à carreaux, à rayures ou monochromes, des chemises blanches ou de belles vestes à motifs inattendues sur chemises et pantalons noirs. Puis des costumes à cravates, plus stricts, mais conçus dans de belles matières et surtout dans des couleurs inattendues, aubergine, bleu soutenu, le noir revenant bien sûr comme contrepoint à cette originalité...Et toujours ce visage travaillé, cheveux de moins en moins bouclés, de moins en moins volumineux jusqu'à paraître courts, mais souvent ramenés en arrière et suffisamment gonflés pour donner du volume ;barbe de trois jours puis bouc soigneusement revisité pour en revenir au soupçon de barbe ; teint hâlé mais sans excès et sourcils redessinés pour mettre en valeur le regard brun-vert ; bouche généreuse, trop d'ailleurs dont l'impact est minimisé par le collier de barbe ou ses variantes ; lunettes de vue aux couleurs et aux formes variées, parfois, mais toujours avec le but de styliser et d'embellir ; front haut, peau lisse. Tous ces détails très importants. George est une belle personne pleine de classe, pas un de ces chanteurs qui, aux abords de la quarantaine n'ont toujours pas compris que les cheveux longs ne leur seyaient pas plus que leurs grands t shirts ou leurs tatouages datant des années quatre-vingt. George continue d'avoir un corps qui fait rêver, sans que rien de graveleux ne vienne s'interposer. Abdominaux, tapis roulant, natation, il vous passe les détails de la même façon qu'il n'évoque pas ses masseurs, esthéticiennes, maquilleuses, coiffeurs, manucures mais on les sait présents, sinon, comment resterait-il aussi impeccable...On ne le voit plus chanter torse nu comme il a pu le faire et il ne porte plus de pantalon de cuir moulant mais tout de même...Le torse est ferme, le ventre inexistant, les jambes solides. Et ce visage...Mais venons-en au fait : quelle est l'idée dans tout ça ? Sous mes allures policées, je suis une bête sexuelle, vous vous souvenez les filles et vous les garçons ? Ou bien : Pourquoi serais-je si lisse et bien vêtu là devant vous si ma beauté et ma prestance extérieures ne reflétaient pas ce que je suis à l'intérieur ? Car il me reste un regard et celui-ci est, plus souvent qu'à son tour, rêveur, mélancolique ou franchement triste...Mais vous le savez cela, oui, vous le savez...

 

Publicité
Publicité
Commentaires
LE VISIBLE ET L'INVISIBLE. FRANCE ELLE.
Publicité
Archives
Publicité