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LE VISIBLE ET L'INVISIBLE. FRANCE ELLE.

23 février 2020

DOUCEUR DES FEMMES ET AUTRES CHIMÈRES. ERRANTE.

 

DEPRESSION

 

Sofia grandit. Regards masculins

Tout. Les regards masculins si insistants sur elle, qui a douze, quatorze puis quinze assume tout : la solitude du père et sa frustration, son insondable tristesse qui le rend imperméable à tout son environnement et donc, cet environnement même. Et son épanouissement à elle, si impérieux.

Dans les squares, les cages d’escalier, les galeries marchandes des grandes surfaces, Sofia assume tout : l’interrogation, l’affirmation du désir, la provocation et l’agression.

Une première fois, à treize ans, elle est interpellée dans le parking souterrain de leur immeuble où elle a dû redescendre, à la demande de Victor, chercher dans le coffre de la vieille Fiat, un paquet oublié. Un homme vient vers elle et sans prendre le temps de la laisser se méfier, la plaque contre la voiture et lui caresse les seins à travers son corsage. Sofia crie dans le vide plusieurs fois de suite sans que ces plaintes ne soient entendues. L’homme ricane. La jeune fille devient insultante en français et en italien. L’italien fait reculer l’homme qui, rougissant, promet qu’il fera bien pire quand ils seront de nouveau face à face. Face à face ? Sofia juge impossible une nouvelle rencontre puisqu’à son idée, Monica a chassé cet homme mauvais. Qui d’autre qu’elle aurait pu le faire ? Ces paroles insultantes en italien, c’est bien elle qui les lui a apprises, il y a longtemps déjà, à une époque ou tout danger était imprévisible et où la seule crainte à éprouver était d’être écartée du giron…Attaqué pour sa vulgarité dans ce qui est probablement sa langue maternelle, l’agresseur s’est enfui.

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23 février 2020

DOUCEUR DES FEMMES ET AUTRES CHIMÈRES. ERRANTE.

sofia TRISTE

 

Meurtrie par la mort de sa mère, Sofia ne trouve, en son père Victor, qu'indifférence et perd dans de multiples et éphémères liaisons.

A Victor, perdu dans ses rêves, Sofia dit l’infamie de l’homme et ses mauvais desseins ; à la mention de la protection exercée par le fantôme de Monica, il part d’un doux rire désespéré et la jeune fille, confondue, se tait.

Plus tard, elle appelle l’une de ses tantes d’Aubagne, celle qui se préoccupe de son évolution de jeune fille, achète avec elle de la lingerie et lui a appris à faire la différence entre menstruation et ovulation…

Christine est bienveillante. Elle conseille des tenues sages et des horaires stricts. Sans parler de demandes à laisser telles quelles sans justification. Ne pas sortir à vingt-deux heures pour aller acheter des cigarettes et ne pas déambuler dans un parking souterrain désert : les désirs de Victor peuvent attendre.

Sofia promet mais rien ne marche.

Un homme la suit de jour au sortir du supermarché local et l’insulte en la provoquant. Elle lui bat froid mais le retrouve dans une cage d’escalier ou, alors qu’elle cherche à lui échapper et affirme aller voir une amie, il lui palpe les seins, lui remonte la jupe sur le ventre et, la main plongée dans sa culotte, la masturbe vigoureusement. Elle se débat. Il crie et assène qu’elle est une petite chienne et aime ça. Elle se dégage, part et pleure.

Victor, à qui elle parle, hoche la tête et lui conseille la prudence. Le reste de la soirée, il regarde la télévision et passe des coups de fil.

La fois suivante, dans un autre parking, un autre homme déchire son corsage et s’en prend aussi à son entrejambe. Il dit « branler » et non « caresser » ou « masturber ».

Elle a du plaisir et crie. Il dit : « c’est bien ».

Il y a d’autres épisodes et d’autres violences.

Elle parle à Victor qui sourie et hausse les épaules.

Une fois, elle a la bouche meurtrie, ensanglantée.

Une fois, elle a mal à l’entrejambe et ne sait que faire.

Une fois, elle a des meurtrissures sur les bras, comme des traces de cordes ; sa lingerie est déchirée ; elle a les yeux fous.

Elle ne rentre pas une nuit.

Victor, devant son café, lit un magazine.

 

23 février 2020

DOUCEUR DES FEMMES ET AUTRES CHIMÈRES. ERRANTE.

AUTRE SOFIA

Sofia dérive après la disparition de sa mère...

Elle n’a pas peur de faire l’amour mais elle a peur de mourir. Quand un garçon ou un homme est sur elle – il y a une différence tout de même- elle reste en relation avec l’image solide, belle et sensuelle de Monica et ce lien la soutient. Sa maman, elle le sait, n’aime rien de ce qu’elle fait maintenant avec ses « autres » qui se nourrissent d’elle mais elle continue de l’aimer et de lui communiquer sa force. Sofia ne sait pas ce qu’il y a après la mort mais, de peur de ne pas trouver ce Paradis plein de cyprès et de grands lys que sa mère lui a dépeint, elle reste sur terre. Que ferait-elle si, errant dans ce grand domaine où Sofia a le droit d’être, elle était longuement reléguée dans un Purgatoire où on la maintiendrait sans fin ?

Nettoyer la maison et s’occuper de son père, c’est aussi bien qu’étudier et d’avoir de bonnes notes.

Relever sa jupe et son corsage et coucher, c’est mal.

Mais il n’y a rien à faire.

Rien.

Sofia, quelquefois, regarde ses seins et sent les larmes perler à ses yeux. Elle pince et frappe à coups réguliers les beaux mamelons, jusqu’à ce qu’elle se sente lasse. Rougis et douloureux, ses jeunes seins immobiles la renvoient à sa honte. Quand la douleur décroît, elle ne les caresse pas.

Elle se punit encore, se griffant, se privant d’aliments, pleurant.

Elle s’interdit toute masturbation.

En quelques semaines, devenue insomniaque, elle affole son père, qui, d’indifférent passe à l’inquiétude et aux interrogations. Tandis qu’il questionne en vain, le fantôme de Monica veille sur le corps lourdement marqué de Sofia, et, se faisant bienveillant, l’apaise. La jeune fille reste muette mais l’alerte est enfin donnée. Christine vient et s’inquiète. Et Marie-Pierre et Sylvie, les autres sœurs.

Bientôt, on envisage un autre lycée et une autre vie.

Sofia part à Aubagne où elle était petite et fait les marchés, quand elle peut, avec Christine.

Les cages d’escalier, les parkings, les halls d’immeubles et les terrains vagues quittent son esprit, même si, pendant longtemps lui reste en mémoire de magnétiques images d’agenouillements ou d’allongements, de caresses et de pénétration.



23 février 2020

DOUCEUR DES FEMMES ET AUTRES CHIMÈRES. ERRANTE.

 

SOFIA POSSIBLE

 

Sofia, après quelques errances, se retrouve elle-même et s'apaise.

Volontairement emprisonnée, Sofia s’astreint à une vie d’où toute sensation corporelle est éludée. Elle ne peut ni avoir mal aux seins ni au ventre et son bas ventre n’existe pas. Un mal de tête est accepté ainsi qu’une grosse fatigue, liée à un gros travail de préparation pour des examens. Rien d’autre.

Vêtue de gris, de noir et de bleu marine, Sofia travaille son bac d’arrache-pied la semaine et vend le samedi matin, des nappes provençales.

Plus rien n’existe.

Victor vient et déjeune avec ses sœurs et elle.

Monica est distante.

Un jour, pourtant, Sofia sent un lien se défaire. Elle est maintenant en classe préparatoire et s’apprête à passer un gros concours pour une école de commerce. Toute sa vie est faite de labeur, son corps étant relégué depuis longtemps au rôle de simple exécutant. Un jeune homme étudie avec elle et il lui plaît. Au fil du temps, le corps se rend à lui-même ; les seins existent, pèsent et durcissent, frémissent et se dressent. Le sexe redevient sensible et offert.

Sofia estime avoir tout mal fait, par blessure et par sentiment d’abandon. Bien sûr, dans sa tête, les choses ne sont pas si claires et nettes…

Le jeune homme est là, blond, mince, presque arrogant.

Elle se sent belle, soudain.

Sa poitrine retrouve cette beauté du diable qu’un temps il avait été malséant d’avoir ; la jeune fille en est contente et s’enorgueillit de leur prestance. 

Le concours arrive : tous deux réussissent.

Jusqu’ici, ils ne sont rien de plus que des paroles d’approche et d’encouragements.

Maintenant, ils sont vraiment face à face.

Quand l’amour est dit et va se faire, le corsage de Sofia tombe et deux beaux seins apparaissent, purs et dressés.

Le fantôme de Monica est présent jusqu’en ses délicates effluves. Le muguet règne.

Le lilas aussi.

La bouche de l’amant fait s’ériger, l’un après l’autre, les tétons rosés qui prolongent les seins de la jeune fille.

Le bonheur est tangible.

Sofia le sait.

 

15 février 2020

DOUCEUR DES FEMMES ET AUTRES CHIMÈRES.

peiture de MAYA

 

 

SEREINE

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15 février 2020

DOUCEUR DES FEMMES ET AUTRES CHIMÈRES. SEREINE.

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Pauline est enceinte. En elle, tout se transforme.

Pauline est très surprise. Rien de ce qui arrive ne lui est familier et rien surtout ne correspond aux idées reçues qu’elle a, des mois durant, emmagasinées ; au fond, tout est plus simple.

Elle n’avait, au fond, pas très envie d’être enceinte et découvrir qu’elle l’était l’a, sur le moment, déstabilisée. C’est vrai qu’après avoir tenté des années durant d’avoir un bébé avec un compagnon qui a fini par vous reprocher votre stérilité, sans se poser la question de la sienne, a été un long calvaire. Alors, Pauline, en rencontrant François a estimé que tout irait bien comme ça. Elle a atteint la quarantaine, lui est un plus jeune. Elle s’estime d’avance perdante et ne pense pas que faire l’amour à cet homme dont elle est fervente peut changer quoi que ce soit à son état. Elle s’est tant illusionnée, comptant ses jours de retard de règle et observant ses seins qui, soudainement renflés et tendus, devaient obligatoirement être signes du merveilleux événement. Mais toujours, les menstruations sont revenues et toujours sa poitrine a retrouvé son galbe naturel.

Sauf, là.

Et là, elle a su.

Un mois durant, elle n’a pas saigné et aux jours dits, rien n’est venu. Aucun signe habituel : les douleurs récurrentes qui vont s’amplifier, les premiers écoulements et la fatigue qui les accompagne, l’irrégularité des flux et l’irritabilité qui finit toujours par l’emporter. Son ventre est resté plat et, au lieu du sang dont les teintes, en ces moments, l’ont toujours laissée entre l’étonnement, l’aigreur, le contentement et la lassitude, il n’y a que ces intimes suintements qui marquent la vie d’une femme.

Quant à ses seins, ils ont gardé leurs beaux volumes sans que rien ne vienne modifier leur élasticité et leur densité.



15 février 2020

DOUCEUR DES FEMMES ET AUTRES CHIMÈRES. SEREINE.

 

JE LIS

Le mois qui a suivi, cependant, les mêmes phénomènes se sont répétés et Pauline, d’abord tenté par l’aveuglement, a accepté la vérité. Si ce n’est dans la lointaine période de ses quinze ou seize ans, jamais elle n’est restée aussi longtemps sans que ne la visitent ces « règles » tantôt douloureuses tantôt discrètes qui ont façonné sa vie de femme. Mais elle a quitté cet âge encore incertain et un tel retard dans la régularité de ces cycles ne peut que la confondre. On n’est pas en été, dans un pays chaud, où son corps ne réagit plus comme à l’accoutumée. On n’est pas dans une maison pleine de disputes où le départ impromptu d’un père entraine en elle comme un recul et une dissolution de la féminité, le sang n’étant plus qu’une évocation. On n’est pas non plus face à un compagnon ironique qui estime qu’au bout du compte une femme comme elle porte le plaisir mais pas la vie, ce qui est, quoi qu’elle dise, préjudiciable. En fait, on n’est nulle part et cette terre inconnue est belle car nue et aride d’apparence, elle regorge de vie. On y erre un peu, en s’interrogeant, puis, on se surprend à être heureuse puisque le bonheur vient souvent de la surprise et du dénuement.

 Ainsi, cela est vrai : elle est « en attente » et ce qu’elle attend est inestimable encore que mystérieux. Elle pense à l’italien : « essere in attesa » et à l’espagnol : « dar la luz ». Comment ces deux langues ont- elles pu dire l’étonnement et la belle nouveauté d’un tel événement tandis que le français dit « être enceinte » et « accoucher ». Elle sait bien sûr que l’italien dit « la gravidanza » pour parler de la grossesse et c’est vrai qu’au fil du temps, la pesanteur vient.

Mais elle l’accepte. De toute façon, François, son nouveau compagnon est loin, très loin du sceptique Thierry de ses jeunes années. Pour lui, les choses vont d’elles-mêmes et les entraves n’ont rien qui ne puisse être défait. Un corps réticent peut devenir accueillant et si, toutefois, pour d’obscures raisons, il reste hostile, on peut toujours le guérir par des moyens plus ou moins nouveaux : l’adoption ou la procréation assistée.

 

15 février 2020

DOUCEUR DES FEMMES ET AUTRES CHIMÈRES. SEREINE.

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Après de longues hésitations, Pauline accepte d'attendre un enfant. Sensations et pensées multiples

Longtemps interdite devant les arguments de son amant, Pauline comprend que si en elle le mental est resté sur ses gardes, le corps, lui, dans sa matérialité, a accepté l’intrusion de la vie. Les premières semaines de sa grossesse, elle sourit beaucoup, rit même aux éclats et ceci, avant même d’avoir vu un gynécologue et quand elle rencontre l’un d’entre eux, elle fait preuve d’une totale assurance alors que, souvent, face à une première échographie, futurs pères et mères sont fragiles. Non, elle sait. Pas besoin de river son regard sur un écran et de guetter, au centre d’une nébuleuse grisée, les tressautements de ce petit point mystérieux qui est déjà un enfant. Il est là, il va rester, il sera magnifique et cela suffit. Quand le médecin demande à l’un et à l’autre s’ils veulent savoir le sexe du bébé, ils refusent. Lui, car il a toujours cru qu’un corps de femme peut féconder et que le don est déjà extraordinaire ; elle, car elle ne veut rien influencer.

Les mois qui passent. Le ventre qui s’amplifie. Les seins qui deviennent pesants et lourds, comme tendus sans jamais trouver d’apaisement.

Le visage de François, entre nonchalance et intérêt, son regard tout de même grave posé sur elle et ses paroles apaisantes, comme un baume aux herbes sauvages, une potion de lys et de roses aux vertus salvatrices. Du moins, si elle prend le parti du rêve et de la liberté : ce qu’elle fait !

Elle, toujours contente malgré les bouleversements, se souvenant de ce qu’en italien ou espagnol, on sait, de son « état ».

Bientôt, les sensations concrètes d’une vie dans son ventre et bientôt le sentiment que ses seins ont un rôle prépondérant car nourricier. Ah non, plus une histoire de sexe du tout ! Une sécurité à établir puisqu’au dehors de cette cachette ou « il est », le bébé à venir et quel que soit son sexe, devra trouver asile, le premier devoir étant de le nourrir. Douce, douce perspective. Au sortir de cette apesanteur dont l’image plus que le souvenir laisse une empreinte dans chaque être, il y a, une fois le cordon coupé, les seins, comme havre naturel. De cela, Pauline est sûre…

15 février 2020

DOUCEUR DES FEMMES ET AUTRES CHIMÈRES. SEREINE.

FEMME ET BEBE

Pauline, après la naissance de son premier enfant, est heureuse.

L’accouchement venu, elle mesure son erreur d’emblée car son nouveau-né, met du temps à trouver le chemin de ses seins, ce qui la surprend car ils sont devenus volumineux et beaux. Elle pleure quand ce tout petit enfant semble se perdre entre ces deux hémisphères et se montre rassurée quand le sein droit est choisi comme refuge. Tandis que tête un « Julien » nouvellement désigné, elle mesure son rôle et sa fragilité, s’étonne que cela soit à la fois douloureux et bon, que l’enfant soit vaillant et s’endorme avec bonheur quand il est repu.

Les seins, une fois le ventre vidé de ses éléments de vie, deviennent le centre de son existence. Au repos, ils sont vite gonflés et lourds et demandent une libération. D’eux-mêmes, ils suintent et quelquefois, elle les presse pour en faire sortir le lait de la vie, substance trouble et dense au goût changeant qui se livre vite et fait sentir son caractère précieux. Fascinée par l’onctuosité du lait qui suint, d’elle, Pauline le réserve à celui qu’elle nourrit. Et cela donne d’étonnants moments :

-L’enfant se nourrit avidement puis dort.

-L’enfant joue plutôt qu’il ne mange.

-L’enfant se réveille brutalement et demande le sein.

-L’enfant joue avec les seins de sa mère, les touchant maladroitement de ses petites mains fermées ou de ses petits doigts.

Pauline est radieuse malgré les réveils nocturnes, les maladresses et la fatigue qui sourd, quelquefois.

Dans un miroir, elle n’ose longtemps se regarder car sa silhouette déjà ronde s’est encore modifiée : le ventre n’a pas encore repris sa tenue et la poitrine est hypertrophiée. Rien de beau.

Un jour pourtant, elle ose. Juste le ventre. Juste les seins.

Rien n’est laid.

Au contraire, tout resplendit. Alors, elle est contente. De ses seins surtout car dans leur opulence, ils sont un bienfait. Lourds, nervurés de veinules bleutées, les aréoles d’un brun soutenu, ils portent la vie avec excès : mais l’excès provoque et tient en haleine. Ils permettent à un tout petit enfant d’être là, à un compagnon de sourire et à elle d’éclater d’un grand rire intérieur. Celui qui conduit à la vraie joie.

 

8 février 2020

DOUCEUR DES FEMMES ET AUTRES CHIMÈRES. Textes érotiques.

France Elle 

JEROME ROYER

DOUCEUR DES FEMMES ET AUTRES CHIMERES.

 

Ecrits érotiques.

 

 

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