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LE VISIBLE ET L'INVISIBLE. FRANCE ELLE.

7 septembre 2021

Réclusion. Chapitre 3. De rituel en rituel.

DRÖLE DE JEU

Je lui fis écarter les jambes et lui flattant l’entrecuisse, je vérifiai qu’elle était suffisamment mouillée. Puis, je la masturbai un peu. Il y avait si longtemps que je l’avais approchée qu’elle réagit immédiatement en mouillant en abondance. Je lui tendis un gode qu’elle s’enfonça dans le vagin et la faisant se retourner, je fis de même avec son anus. Quand elle fut doublement garnie, elle s’assit sur le fauteuil et resta immobile. Les deux objets s’enfonçaient en elle et l’observai tandis qu’elle tendait de cacher son plaisir. Tandis qu’elle savourait ces enfoncements, je lui palpais les seins et en travaillai les pointes. Elle se gardait de gémir mais là encore, il était clair que se sentant redevenue sexuelle pour moi, elle était contente. Je pris dans un des placards muraux de petites pinces et je les lui ajustai sur les seins. Elle se mordit les lèvres et faillit gémir. Je lui annonçai qu’elle devrait patienter quinze minutes et m’assit, montre en main. Les pinces choisies, je le savais, étaient douloureuses ; elles contrebalançaient l’effet délicieusement trouble des deux godes. Nuit cependant ne dit rien et quand le temps fut écoulé, elle ferma les yeux au moment où je lui retirai ces objets douloureux.

-C’est bien, lui dis-je 

Compte tenu du ton que j’avais employé avec elle quand elle était réduite à l’état de domestique (encore que ce mot…), elle avait de quoi être stupéfaite que je fusse si encourageant. Son regard, que j’entrevis, était brillant de joie. Je poursuivi. Je fis basculai le fauteuil de façon à ce qu’elle se retrouvât presque allongée et je retirai d’elle les objets que j’y avais introduits pour mettre en place de plus gros. Elle les supporta bien et continuant de m’offrir un visage un peu fermé, elle parut heureuse de revenir à une matérialité de ce type. Son regard parcourut la petite pièce entièrement tapissée de placards muraux et s’arrêta à une petite table pour revenir à moi. Dans un univers nu comme l’était celui de sa chambre, on peut se décomposer puisque tout tire vers l’ennui et le néant.

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7 septembre 2021

Réclusion. Chapitre 3. Un univers nu et des exercices.

liens

Christian, amateur de BDSM, insstruit Nuit, une jeune femme qui veut se soumettre. Exercices, films...

Dans un univers nu comme l’était ce bureau revu et corrigé, on ne pouvait qu’être intrigué et exalté puisque derrière les portes des placards, se trouvaient nécessairement des objets variés qui pouvaient faire aller du jardin des supplices à celui des plaisirs. Nuit le savait et dès qu’elle eut compris le rôle de la pièce où je l’avais introduite, elle fantasma. Je ferai ici bien des choses avec elle…

Une nouvelle fois, au bout d’un temps assez long, je la délivrai des objets que j’avais introduits en elle puis la faisant de nouveau se redresser, je la conviai à voir un petit film. J’ouvris un des placards et Nuit vit qu’il contenait un lecteur de dvd. Je lui demandai de regarder avec attention trois films, de remettre l’un d’eux si elle le jugeait nécessaire et je sortis quelques instant. C’étaient des films à caractère pornographique. Dans les trois cas, il s’agissait de fellation. Dans le premier, une jeune femme blonde aux yeux bandés suçait à genoux et les bras attachés dans le dos un homme grand et mince dont on apercevait fugitivement le visage. Bien sûr, il était debout. Dans le second, une autre femme, celle-là entre deux âges, honorait un homme encore jeune qui tournait autour d’elle, allongée et entravée. A intervalles réguliers, il lui présentait sa queue qu’elle suçait avec avidité. Enfin dans le troisième film, une femme brune, nettement plus âgée que les deux premières, était allongée sur un lit et suçait un homme qui debout, lui présentait un membre imposant.

Nuit dut visionner et visionner encore car je pris mon temps pour revenir. Je lui demandai quelle manière lui plaisait le plus et si elle était sûre de son choix.

Elle me répondit.

Je me plaçai devant elle qui se mit à genoux mais ne lui entravai pas les mains. J’ouvris mes vêtements. Dès qu’elle commença, Nuit me transporta. Elle était extrêmement adroite et mon plaisir fut renforcé par le fait qu’elle agissait dans l’adoration.

Je le redis encore : elle avait une vraie maîtrise.

 

7 septembre 2021

Réclusion. Chapitre 3. Nuit et O. Des similitudes.

TALONS HAUTS

Vous allez sourire : quand on se voyait dans le studio prêté par cet homme qui avait les mêmes goûts que moi, elle s’était déjà livrée à de jolies gâteries sans que j’en aie souligné la qualité. C’est vrai mais là, c’était différent. Comme exaltée par les deux périodes contradictoires que je lui avais fait vivre, elle suça autrement mieux. Sa langue tantôt douce, tantôt râpeuse s’attarda sur mon gland pour aller flatter mes testicules avant de revenir à ses premières amours. Elle salivait, elle m’humidifiait. Jamais, elle ne se relâchait. La laissant faire, je songeais à deux passages d’Histoire d’O : dans le premier, O, tout juste arrivée dans la première maison de dressage où son amant l’a fait admettre, retrouve celui-ci. Elle l’honore de la bouche dans une pièce où se côtoient les Dominants, ces soumises aux merveilleuses tenues coulissantes et ces valets qui ne portent pas des pantalons mais des jambières laissant libres leurs attributs. On se gausse autour d’elle ou on s’empresse de signaler le fait, je ne sais ; Toujours est-il qu’O se trouve vite encadrée par deux soumises porteuses de candélabres et qu’elle est vue de tous, suçant son amant qui s’est appuyé contre un mur. Les cris de celui-ci ainsi que la posture d’O font parler et sourire. L’amant a joui. On emporte O qu’une sorte de pamoison tient agenouillée…C’est le premier parallèle.

En effet, quand j’eus joui dans sa bouche, je dus le faire avec tant de force que Nuit en demeura comme étourdie. Repliée sur elle-même, elle resta en silence quelques temps, dessinant un espace mental de l’abnégation et du couronnement…

L’autre passage qui me vient à l’esprit est celui où Sir Stephen, s’étant décidé à abandonner O dans le bordel de Roissy, remplit la fiche qui permettra aux clients du lieu de choisir la jeune fille d’après son physique et les prestations qu’elle peut offrir. Il écrit : « O : très bien dressée de la bouche ».

Il ajoute : « à fouetter »…

Mais là, c’est pour moi…

 

7 septembre 2021

Réclusion. Chapitre 3. Premiers apprentissages.

abbii

Je reviens à ce jour où Nuit rencontra ses premiers apprentissages. Je la raccompagnai dans sa chambre comme elle y était venue : à quatre pattes et en laisse. La différence était qu’elle était heureuse.

Les jours suivants, elle porta en elle des objets plus gros. Ce fut une nouvelle étape. Debout, Nuit devait contracter le plus possible les parties de son corps qui demandaient à l’être pour ne pas laisser sortir d’elle des objets sexuels dont la taille devenait agressive. Elle faisait de son mieux.

Allongée, elle constatait que le vide et le plein se complètent à merveille. Tout ce qui était vide et donc creux en elle devenait réceptacles de simulacres longs et imposants. J’enfonçai encore et encore. Elle devait obéir. D’abord gênée, je la voyais accepter d’être ainsi remplie. J’empiétai sur elle. Je la possédais un peu plus à chaque fois.

Inévitablement, revenait le choix entre les trois vidéos. Elle en choisissait une et suivait à la lettre ce qu’elle avait vu. Quand je l’autorisai à innover, elle fut créative.

Je jouissais beaucoup.

Elle, pas encore.

Un jour, je décidai qu’il était temps. Je me munis d’un énorme gode et ayant conduit Nuit dans la pièce secrète par les moyens habituels, je la fis s’allonger complètement sur le fauteuil et relever haut les cuisses.

Ce fut comme une initiation : Je présentai à Nuit un objet qui par sa taille et sa couleur l’effraya. Elle gémit et ferma les yeux, attendant un supplice.

Quand j’eus approché de sa belle fente épilée le grand sexe noir, elle frémit craignant le mal ; j’enfonçai un peu. Elle changea.

 

7 septembre 2021

Réclusion. Chapitre 3. Une éducation merveilleuse.

jeu BD

Christian est ravi : il éduque Nuit, sa soumise, à de nombreux jeux.

Ce fut un merveilleux épisode : le gros objet effleura les grandes puis les petites lèvres avant de chercher le lieu où il devait faire sa place. Il le trouva bien sûr et se fit connaitre. Lentement mais sûrement, il se fit une place de choix. A vrai dire, vu son volume, il prit « la place ». Nuit retenait sa respiration. Le grand sexe entrait encore et encore.

Elle poussait de petits gémissements étranges. Au début, c’était comme si son intimité était dérangée par un intrus de trop grande taille. Ensuite, les gémissements suggéraient la bonne volonté et le désir de recevoir. Enfin, ils étaient un appel à une intromission longue.

Je créais l’appétence.

Je créais la frustration.

Le corps de Nuit ou du moins ses parties intimes faisait des bruits étranges allant du petit claquement au long glissement.

Au fur et à mesure que la fente de Nuit se remplissait de ce grand pénis à l’imposante longueur, il devenait évident que l’orgasme qui en résulterait serait intense.

Je continuai de la baiser avec le gros objet.

Elle continua de se dilater.

Le premier orgasme vint. Il fut majestueux.

Dans les jours qui suivirent, elle en eut d’autres et par le même procédé.

Il ne restait qu’à prouver à Nuit que là où passe un énorme gode, passe une main…

La mienne, soigneusement lubrifiée, y trouva sa place.

En somme, sans jamais que je la possédasse au sens classique, je fis de cette femme soumise une femme heureuse. Je l’honorai sans cesse en la faisant passer d’un orgasme à un autre.

Et elle allait, si je puis dire, me suçant et j’allais la pénétrant avec force objets.

Ce furent des temps heureux.

 

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3 septembre 2021

Réclusion. Chapitre 4. Reine de la nuit.

christian DOMINATEUR

4. Pénétrée

Je sais ce que vous penserez : j’avais avec elle un étrange mode de fonctionnement. La pénétrer avec des simulacres de pénis en latex ou en verre et s’abstenir de tout « vrais contacts » ! , Il faut être malsain, aimer gruger l’autre ou encore avoir des doutes sur ses propres capacités érotiques…Évidemment, on peut, à l’infini, discourir, surtout quand on n’y connaît rien…

Anna devenue Nuit à la fois parce qu’elle aimait les heures où règnent la lune, les ténèbres et la fraîcheur et parce qu’elle se sentait depuis longtemps « nocturne », obtenait ce qu’elle demandait sans le formuler et son acceptation me remplissait de joie…

Bien entendu, il n’était écrit que la situation ne devait pas se modifier.

Elle se modifia.

Un soir que je rentrais un peu tard, je priai Nuit de venir dans le salon et de s’y tenir droite, la jupe relevée. Son pubis soigneusement rasée m’apparut et me troubla. La poussant contre la table où souvent je recevais des amis et convives, je la fis basculer. Je la pris le buste écrasé contre le bois de la table et les jambes écartées. Je crois que ses seins lui faisaient un peu mal et que pour me plaire, elle se gardait de tout mouvement. Il n’en demeure pas moins que l’entreprise fut belle ! Renouer ainsi avec elle ! Sentir ses chairs s’ouvrir tandis que ma queue se frayait un passage…

Je me souviens que, voulant sans doute être fidèle aux lectures particulières que j’avais faites, le mis une main sur son épaule alors que l’autre était posée sur sa hanche. L’idée était qu’elle pouvait tenter de se dérober, ce qui, bien sûr, était difficilement envisageable…

Après être allé et venu en elle, je jouis. Elle n’avait pas eu d’orgasme elle-même de sorte que je dus m’y reprendre à deux fois…

Elle, la belle captive, se plie et se tord.

Dans le plaisir, elle se laisse aller ; en dehors de lui, elle se tient silencieuse, comme contrainte.

Lui, le Dominant, guette et dirige. Quand il est satisfait, il le montre à sa soumise ; sinon, il offre un visage tendu et inquiet.

Ce jour- là, je fus souriant et elle se sentit récompensée.

 

3 septembre 2021

Réclusion. Chapitre 4. Une nouvelle ère.

SOUMISE

Une nouvelle ère s’ouvrit donc : celle des vraies pénétrations, les autres ayant été décrétées fausses par le qu’en dira t’-on. Nuit fut d’emblée conquise. Imaginez donc !

Nue, livrée, dans le salon, elle offre un corps et un visage exquis tandis que je la prends sur le canapé ou la moquette.

Le collier et la laisse sont là ; Le collier est, semble t’il, moins serré et la laisse, de peu d’usage. C’est une première image.

Vêtue d’une belle robe noire, elle est troussée et sodomisée ; c’est une seconde image à laquelle il faut ajouter la sensualité de l’étoffe que l’on relève car elle produit, tandis qu’on la froisse, un très joli bruit feutré ainsi que diverses odeurs. Nuit, excitée, devient plus parfumée comme si son corps, ainsi sollicité, répondait à une demande. Je ne sais bien définir les senteurs qu’elle répand. Elles ne sont pas toujours discrètes. De la cannelle, peut –être, du vétiver ou de l’ylang-ylang…

Le corps à la fois souligné et enserré par un corset qui lui remonte les seins, Nuit est prise par tous les orifices.

C’est une troisième image et celle-ci me plaît.

Bien sûr, il y a les difficultés qui, parfois, surviennent. Nuit ne jouit pas vite ou encore, c’est moi qui ne parvient pas assez vite à mes fins.

Mais qu’importe !

Nuit sort de sa chambre monacale pour me plaire. Le petit bureau est pour le moment condamné car lié aux « expérimentations ». Le salon est notre théâtre. Elle se donne. Je la remplis d’objets qu’elle ne doit pas contenir longtemps en elle. Je l’en débarrasse pour le prendre. Elle est contente.

Incandescente, elle porte un harnais.

Trouble, elle a dans son anus, un simulacre obscène.

 

3 septembre 2021

Réclusion. Chapitre 4. un grand présent.

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Christian aime former Nuit, sa nouvelle soumise et, pour cela, il s'isole avec elle. Pourtant, sa vis sociale est là et il doit la reprendre.

Lumineuse, elle a les yeux bandés et se tient à genoux.

Enfin, déterminée et obéissante, elle est sur moi et me chevauche. Cette posture, que je contrôle, me plaît infiniment. Elle est plus étroite ainsi et je me sens plus fort. Sur moi, Nuit bouge. Il faut bien qu’elle me guide en elle et que je fasse de même : sinon, où irions-nous ?

Elle va et vient et crie.

Je bouge et crie.

Cela dure t'il des semaines ? Oui

C’est un grand présent….

De ce présent, il fallut bien sortir. Les images sont merveilleuses car elles sont belles et fortes. Mentalement, elles me séduisirent car, dans l’espace étroit où existait ma relation avec Nuit, elle me donnait un rôle extravagant. Mais il me fallait travailler, garder une vie sociale, faire tenir mon appartement…

En premier lieu, je déchargeai ma belle soumise de nombreuses tâches domestiques auxquelles je l’avais assujettie car je souhaitais revenir aux services d’une « Martha » que j’avais employée. De fait, Nuit se trouva plus oisive. Ensuite, je repris un rythme d’invitation que j’avais longtemps tenu et avait interrompu quand elle était entrée chez moi. Vinrent les Dubois, un couple de chercheurs en biologie, que j’aimais bien. Vinrent Monica, la journaliste et son compagnon, Vincent, le jeune médecin. Vinrent des collègues de travail. Vinrent Benoît et Jeanne, les seuls amis que j’aie pu garder de ma lointaine adolescence.

Et d’autres.

Il fallait bien être dans le réel. Martha faisait à dîner. Le vendredi ou le samedi, je recevais et l’on dégustait sa délicieuse cuisine.

Et Nuit, me direz-vous ? Où était-elle ?

Je la cantonnais dans sa chambre. Elle avait beaucoup d’exercices, qu’elle faisait et se taisait. Le silence lui étant imposé, elle ne dévia pas et elle mit son honneur à ne pas se manifester, un temps durant.

 

3 septembre 2021

Réclusion. Chapitre 4. Nuit enfermée mais récalcitrante.

annees 50

Christian cache Nuit, sa soumise, quand il reçoit ses amis mais celle-ci laisse deviner sa présence...

Je recevais, je riais, j’écoutais, je me manifestais.

Elle entendait tout.

Elle ne disait rien.

Martha officiant, les convives riants, mon beau salon envahi, cela dut lui déplaire au bout d’un moment.

Un soir, Monica ayant ri très fort à une blague un peu salace qui visait sa très belle anatomie, ma captive toussa. Une première fois puis une seconde, cela passa inaperçu ; une troisième, il fut évident que cela venait d’une personne extérieure à la salle. Qui pouvais-je ainsi tenir à l'écart ? Une femme, à n'en pas douter ! 

On me questionna ; j’esquivai.

On se remit à rire et à parler. On fit de nouvelles plaisanteries.

Elle toussa à nouveau, nerveusement. L’assemblée fut mal à l’aise et partagée. Comme j’éludais les questions qu’on me posait, on me quitta mi amical mi gêné et je fus mal à l’aise.

Jour après jour, je possédai encore Nuit.

L’incident se renouvela pourtant et mes invités, qui n’étaient pas les mêmes, furent également partagés et surpris.

Ce nouvel incident mit fin, je crois, à la réclusion de Nuit. Je décidai d’y mettre fin et, pour ne pas qu’elle se mette en tête que je la dominais plus, je décrétais qu’elle serait livrée à d’autres et ceci pour un temps indéterminé ; ainsi, elle ne serait pas toujours à demeure…

Je crois qu’à cette époque, elle était assez hors d’elle-même et ne pouvait comprendre que sa jalousie dérangeait à ce point ma tranquillité sociale qu’il ne fallait pas qu’elle durât plus. Elle pensait à une petite fâcherie.

Il n’en était rien, comme on va le voir.

En attendant, elle restait captive et délicieuse.

Je la prenais.

C’était bon.

Et puis, les autres vinrent : ceux qui pouvaient disposer d’elle.

2 septembre 2021

Réclusion. Chapitre 5. Transférer Nuit.

bondage

5. Donnée.
Je contactai Christian, que je connaissais mal mais qui m’avait prêté un studio, au temps de mes préliminaires avec Nuit. Je lui parlai d’elle et il fut intéressé.

Ce serait pour quoi, en fait ?
-J’ai une soumise que j’ai cloîtrée plusieurs mois durant. Elle a besoin, désormais, de voir un autre Dominant que moi ; ou plusieurs autres, peut-être. C’est à voir.
-Tu es son Maître ?
-Je n’emploie pas ce mot- là.
-Tu ne l’emploies pas mais tu l’es. Dis comme tu veux, en fait mais précise ta pensée.
Nous étions au téléphone ; je ne tenais pas à lui en dire plus par ce moyen-là. Il comprit et je l’invitai à dîner dans un restaurant près de chez moi. Il se trouve que le quartier et l’endroit – qu’il connaissait- lui plaisaient. Cela facilita les choses. Le restaurant était très à la mode. Conçu dans un style branché, il alternait grands murs blancs, parquets, chaises et tables de métal et décoration minimaliste. Les lampes comme les serviettes de table et les sets étaient rouges. Il y avait des niveaux auxquels on accédait par de petits escaliers. Toute décoration florale semblait prohibée. Tout tableau ou photographie évoquant de près ou de loin un être humain, un animal domestique ou encore un joli lieu affectivement chargé n’avait pas droit de cité. On était là dans un espace sans référence autre que la modernité et le goût du jour. Ce n’était peut -être pas idéal pour un rendez-vous amoureux mais cela l’était, assurément, pour l’entretien que je devais avoir. Dans ces ambiances qui se veulent si urbaines en effet, on se doute bien que personne ne se souciera de personne et qu’une conversation un peu particulière entendue par un tiers sera vite oubliée. Et puis, il n’est pas inintéressant d’aborder un tel sujet dans un décor si nu.
Mais je termine là-dessus.
Christian, devant son entrecôte saignante agrémentée de salade verte, me parut, il faut le dire, peu sympathique. J’aime qu’on montre ses excès et je montre les miens : j’aime l’élégance vestimentaire et je force la note. Je n’aime que certains vins et je fais vite la fine bouche ; je vivrais difficilement en dehors de Paris et je ne prends mes vacances que dans des capitales au renom international ou de splendides villes d’art …Et je m’arrête là !

 

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