Paul travaille avec une traductrice, Eva, pour Kalantica mais Daphné son amante est méfiante.Elle de de bonnes raisons de l'être.
Daphné, dès qu'elle vit Eva, se sentit mal à l'aise. Elle passait en coup de vent chez Paul et la traductrice était là. Elles s'observèrent puis se toisèrent sans que Paul ne paraisse s'en rendre compte. Quand elle revit son amant seul à seul, Daphne lui dit :
-Cette femme est laide et bizarre.
-N'exagère pas ! Ce n'est pas une beauté, c'est sûr mais elle est là pour que je travaille avec elle. Et puis, elle a de très bonnes références.
-Elle a des vues sur toi.
-Allons bon ! Moi, en tout cas, je n'en ai pas sur elle.
-Peut-être mais tu verras...
Les premiers temps, Paul ne trouva rien d'anormal à la présence de cette femme. Elle aurait du mincir, s'habiller avec plus de goût et ne pas se maquiller autant mais tout cela était extérieur. C'était une traductrice adroite, ouverte aux suggestions. Et elle était rigoureuse et ils travaillaient efficacement ensemble. Chacun s'attaquait au texte de son côté et quand ils se voyaient, ils créaient une version commune. Il appréciait sa précision.
-Ah oui, vous proposez « une intelligence déliée », c'est plus juste que « grande » et plus en accord avec le texte. Et « accorte » est mieux choisi que « séduisante » pour la description de cette femme...
Le texte apparaissait déjà et il était ravi.
Au fil du temps, cependant, Paul changea. Cette femme disgracieuse se mit à l'attirer sexuellement. Comme il voyait toujours Daphne et s'entendait bien avec elle à tous points de vue, il trouva cette attirance mal venue et se reprit ou crut le faire. Il lui offrait un visage avenant mais pensait être clair dans ses attitudes. Pourtant, très vite, tout bascula. Eva restait professionnelle et travaillait d'arrache-pied avec lui mais quand ils en avaient terminé et qu'ils buvaient du thé, elle se rapprochait de lui pour un oui pour un non et le frôlait. Un jour, trouvait qu'il faisait chaud et retirait son gilet sous lequel elle portait un pull moulant, un autre, elle s'asseyait de façon à ce que sa jupe remonte sur ses cuisses. Une fois, elle se pencha pour chercher quelque chose dans son sac à main posé au pied du canapé et il devina sous sa jupe les formes lourdes de ses fesses. Il était limpide qu'elle lui faisait des avances. Elle avait la taille épaisse, la poitrine lourde et le visage marqué. Mais le fait qu'il était de plus en plus réactif. Elle le sentit car elle passa à l'acte. Un soir, après leurs heures de travail, elle lui prit la main et la posa sur sa poitrine. Il ne la retira pas et la caressa.
-Vous aimez les gros seins, Paul ! Je m'en doutais.
Elle retira son pull et joua à faire sortir ses seins du soutien gorge. Elle lui facilita la tache en le retirant et remonta sa jupe sur ses cuisses. Il vit sa toison rousse car elle ne portait pas de slip. Gardant une main sur ses seins, il explora son entrejambe de l'autre. Elle gémit.
-C'est que je suis trempée. J'en ai tellement envie !
Ils roulèrent à terre, il lui enleva sa jupe, se déshabilla partiellement et la pénétra sans grande préparation. Elle minauda et poussa de petits cris.
-C'est que j'attendais votre décision...Prenez votre plaisir, Paul, je suis là pour vous en donner...
Elle parlait comme une courtisane mais le fait est qu'il avait tiré d'elle beaucoup de plaisir. Ils firent de même la fois suivante. Elle l'excita en plaçant une main dans son entrejambe puis elle s'agenouilla. Elle avait ouvert son pantalon et s'activait tandis qu'il gémissait. Quand elle le sentit prêt, elle s'installa sur lui.
-Commencer ainsi vous plaît Paul ? Vous êtes sensible aux caresses buccales.
Il acquiesça. Dix jours passèrent où il la prit à chaque fois. Un jour pourtant, elle parut indécise après le heures de traduction.
-Mais qu'est-ce qui se passe ? Tu es rêveuse.
Elle ne répondit pas mais se mit nue.
-C'est trop facile.
-Je ne comprends pas. Tu as vraiment l'air d'aimer...
Elle lui répondit aussitôt :
-Soyez moins classique. Dominez-moi ! Vous savez de quoi je parle, j'en suis sûre...
-C'est ça que tu veux !
-Oui, oui, Paul et je suis sûre que vous serez parfait.
-Tu fais erreur.
-Non.
L'espace d'un instant, il se retrouva à la prison Étoile. Il forçait une de ces jeunes filles qu'on lui prostituait alors que celle-ci cherchait à parler avec lui. Il se mordit les lèvres.
-Je n'aime pas la manière forte.
Elle eut un sourire étrange. S'il refusa le premier jour il céda dès le second et il découvrit que dominer lui était facile. Après avoir à demi-dénudée Eva, il la fessait, l'entravant parfois et ne la laissant jouir qu'au bout d'un certain temps. Elle marchait à quatre pattes dans l'appartement puis il la prenait brutalement en lui tirant les cheveux et la faisait crier.
-Vous jouissez bien, Paul, je suis heureuse de le constater.
-Tu fais ce qu'il faut !
-Je sers vos exigences...
S'il avait été impérieux longtemps avant avec ses maîtresses successives, jamais il ne s'était comporté ainsi. Tout en lui changeait. Il insultait Eva, la traitait de Truie, la faisait boire et mangeait dans des écuelles, la frappait, jouait avec ses seins et ses organes génitaux et la prenait. Elle aimait la sodomie, qu'il n'avait pratiqué qu’occasionnellement. Elle apportait de la corde, des jouets sexuels, des masques pour lui comme pour elle, des bougies...Chaque jour, il jouait.
-Vous me comblez, Paul, vous êtes mon maître.
-Tu es une putain.
-Je suis la votre. Il vous en faut une.
-Tu es donc prête à tout ?
-Pour vous, oui. On peut se voir ailleurs et vous pouvez demander à un autre homme de me forcer. Ce sera un plaisir pour moi que vous nous regardiez. Sinon, vous pouvez me vendre sur internet. Il y a des sites spécialisés ; votre anonymat sera total. Il vous suffira de proposer vos services pour fournir une putain à des hommes isolés. Et il y a de nombreux autres jeux...
Paul, qui aurait du être révulsé par ses propos, se sentit excité. Il alla passer deux jours dans un petit appartement qu'on prêtait à Eva et la malmena autant qu'il put. Il était comme fou. Elle exultait. Il n'avait jamais joui autant.