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LE VISIBLE ET L'INVISIBLE. FRANCE ELLE.
12 décembre 2023

Round Here. Partie 1. Influences musicales.

 les SUPREMES

Jeune, George est sensible à des influences musicales contrastées. Elles le marqueront.

Ouvert aux influences musicales les plus diverses, le jeune « George » l'avait été dès le départ. Quand il était enfant, son père lui avait fait écouter de la musique grecque traditionnelle et quelques chanteurs que personne ne connaissaient ici. Sa mère, elle, avait gardé des quarante-cinq tours des Supremes et de Tom Jones. C'était là des influences contradictoires mais bien réelles...Plus récemment, « George » s'intéressait à l’émergence du mouvement Punk. Trois ans avant l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher, The Damned, un groupe originaire de Croydon, dans la banlieue de Londres, avait sorti un quarante-cinq tour intitulé New Rose. En même temps, naissait un groupe baptisé Sex qui deviendrait peu de temps après The Sex Pistol. Johnny Rotten et Gen Mtlock sont aux commandes et les jeunes Anglais dressaient l'oreille. Tiens, une musique différente ! Et puis, il y avait The Clash, un groupe porté par deux anciens élèves d’école d’art, le fils de diplomate Joe Strummer et le cousin d’un membre conservateur du parlement Mick Jones. Ils avaient le goût des slogans efficaces au service d’une sincérité socialiste indiscutable, et parlaient de changement, de transformation d'un monde où les valeurs s'inversaient...

tom jones

Ce que George retenait de toute cette effervescence – car bien d'autres groupes naissaient et attiraient l'attention- c'est qu'il était possible de mêler des styles musicaux très différents sans que cela paraisse inacceptable d'une part et que l'autre, qu’il était possible d’instaurer un rapport de forces avec les multinationales du disque. On pouvait imposer authenticité, exigence de qualité et contrôle des prix de vente des disques. De plus, cette approche, chère à la scène punk, allait déboucher sur la création à la fin des années soixante-dix d’une foule de petits labels indépendants dont Rough Trade, qui se spécialiserait dans la distribution, ou Factory à Manchester...Il s'agissait bien d'une ère nouvelle, même si les Clash avaient signé avec une Major, CBS, et d'une démarcation certaine d'avec des idoles tels qu'Hendrix ou les Rolling Stones qui eux appartenaient quoi qu'ils en disent à l'establishment...

 

 

 

 

 

 

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