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LE VISIBLE ET L'INVISIBLE. FRANCE ELLE.
5 décembre 2023

Round Here. Partie 2. L'Amour est là !

STAEL 1

Au Brésil, alors qu'il est en tournée, George Michael rencontre Anselmo Feleppa.

-Arrête avec ça. Tu dois être avec moi. Tu m'es indispensable. Ce que je ressens pour toi est...

-La même chose que je ressens pour toi. Je vais venir...

Tu es plus que ma vie, je t'attendais, te t'attendais...

-Écoute,  je me suis senti si attiré par toi ! Ça ne m’arrive jamais sur scène, je ne remarque personne ! Je fais juste ce qui doit l'être...Mais tu étais là... Un ange c’est la seule façon dont je puisse te décrire …

-Oh fais attention !

-Attention...

-Tu m'as fait venir dans un hôtel de luxe au centre de Rio car c'était là que je pouvais te débusquer. Tu sais, ce palace, la princesse de Galles y a séjourné. As-tu réfléchi au faut que tu as pu utiliser les mêmes toilettes qu'elle ? Et tu crois qu'un ange pourrait tolérer ça ?

Il n'y avait plus qu'à rire et à prendre l'avion. George était heureux. Anselmo avait un corps ferme et beau dont chaque jour il découvrait le pouvoir. L'amour était un merveilleux territoire...

A Los Angeles, ils étaient toujours ensemble et un à un, George avait laissé tomber ses masques. Son aura de pop star avait fini par déteindre et il était souvent en représentation, même dans l'intimité. Avec Anselmo, il n'avait pas besoin. Ils parlaient de tout et de rien dans sa belle propriété californienne, couraient sur la plage ou jouaient au tennis, nageaient dans la piscine ou faisaient de longues excursions au long de la côte. Observateur, curieux de tout, l'esprit vif, la nature rieuse, le jeune brésilien permettait à George de se sentir pleinement lui-même et de réaliser à quel point l'amour partagé est une force. Il se sentait fier de ce qu'il était, fier de son corps et de sa sexualité, fier d'exister parce qu'à côté de lui il y avait cet homme encore jeune qui n'éprouvait aucune peur à l'aimer et qui était pour lui plein d'attention. Oui, on avait été amoureux de lui ou on avait prétendu l'être mais pas comme ça. Peut-être parce qu'il était mal à l'aise avec lui-même, il avait toujours eu le sentiment que les déclarations qu'on lui faisait n'étaient pas totalement sincères. Et quant à lui, il avait à plusieurs reprises été violemment attiré et déçu car l'élan qu'il avait n'était pas partagé. Avec Anselmo, tout s’aplanissait. Il se prenait à aimer prononcer ces paroles qui disent l'amour et ne les trouvait pas galvaudées car elles avaient tout leur sens et il contemplait l'être aimé avec ferveur. Lui qui avait tant chanté l'amour se disait qu'enfin il le vivait et que ce don qui lui était fait ne pouvait que l'emplir de gratitude. Et de joie.

STAEL 2

-Tes yeux sont verts, George !

-Un peu marron aussi...

-Ne m'embrouille pas ! Ils sont verts. C'est courant pour un Grec ?

-Ma mère est anglaise...

-Donc, ce n'est pas courant chez un Grec !

Comment ne pas rire, ne pas le serrer dans ses bras, l'embrasser encore et encore, lui dire qu'il n'était rien chez lui qu'il n'aimait pas ? Comment ne pas le regarder sans cesse, cette silhouette athlétique, ce visage bien dessiné, cette beauté d'un autre continent, si vibrante, si émouvante...

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