Le 25 décembre au matin, l'alerte est donnée. Les secours arrivent et la police. Les sœurs de George se ruent dans la maison.Le père arrivera plus tard. Rapidement, l'évidence de la mort glace les cœurs. Comme une traînée de poudre, l'annonce de la disparition de la star entraîne la modification des programmes télévisés et radiophoniques. Les quotidiens modifient leur Une, les hebdomadaires rassemblent une documentation qui leur permettra d'attirer l'attention. En Grande Bretagne, c'est l'émoi mais ailleurs aussi. Très vite, les anonymes se regroupent et s'ils le peuvent viennent en train ou en voiture rendre hommage à celui qui a enchanté toute ou une partie de leur vie. Devant les murs de la belle maison s'accumulent de menus présents : pochettes de disques, lettres de vœux, courriers privés, peluches, ballons, couronnes et gerbes de fleurs, bougies et miroirs, bijoux de pacotille...On reste là et on attend, consternés. Même la belle voiture de George est décorée. Pendant des jours et des jours, on défile. La famille de George, ne sachant que faire de ces encombrants présents, décide de lui dédier un mémorial informel dans le village mais il est difficile, d'abord, d'écarter les badauds du beau moulin où George a vécu.