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LE VISIBLE ET L'INVISIBLE. FRANCE ELLE.
1 juillet 2021

LIENS : mariage de Natacha et aliénations.

 

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Chapitre 7. Anna mariée. Les ambivalences d'un étrange mari.

Il devrait trouver dommage de ne pas avoir d’enfant et il est sûr qu’elle en veut un. Leurs amis vétérinaires viennent  justement d’en avoir un. Lui, il a son âge. Elle est un peu plus jeune. En fait, il ne doit pas falloir insister beaucoup pour lui faire avouer un manque. Son premier mariage l’a floué de ce côté.

-Elle ne voulait ou ne pouvait pas ?

-Elle ne voulait pas. On avait vingt-cinq ans.

-Il y a des mères de cet âge-là.

-Oui. Mais Laura, non, elle pensait que ces choses viendraient après des années. Graziella.

-Laura ? Graziella ?

-Son vrai prénom est Laura. L’autre c’est un surnom. C’est une italienne du nord, une Turinoise jolie et blonde, avec une belle détermination ; elle est remariée maintenant et elle a deux petites filles.

-Ah ! Elle travaille.

-Non ; elle avait fait  du droit pourtant mais ça n’a pas dû l’intéresser suffisamment.

-Je ne sais pas. Ils faisaient quoi ses parents ?

-Ils avaient deux hôtels et d’autres choses mais qu’est-ce que ça à voir ?

-Rien…

Natacha essaie de savoir mais ne brusque pas les questions, car elle est sûre de la réponse. Elle se trompe pourtant.  Éric a cessé de vouloir des enfants. D’abord, il se trouve trop âgé. Ensuite, il est très attaché à son mode de vie : il aime un certain luxe, il sort souvent. Il ne tient à faire connaissance ni avec le bruit ni avec le désordre qu’entraîne l’arrivée d’un enfant. Curieusement, il ne semble s’interroger sur son épouse. Pour lui, elle se range à son avis.

Elle finit pourtant par se montrer dépitée. Elle, elle voudrait bien. Il hoche la tête négativement. C’est clair. C’est non. Les mois passent.

Ils ont toujours facile où l’argent arrive et ils semblent toujours aussi contents l’un de l’autre. Pourtant, un manque se fait jour. Au début, il s’en prend à eux de temps à autre, puis, il ne les lâche plus. L’ennui est là, partout présent dans leur belle maison.

Natacha reste interdite. Elle est mariée. Quelque chose ne va pas et c’est de sa faute. Il ne peut en être autrement. Elle fait quelques tentatives de dialogue mais Éric est de marbre.

Il faut six mois pour parler. Entretemps, il a changé. Il était mondain et léger, affichait des goûts de luxe et passait d’un terrain de golf à un spa comme si toute sa vie se résumait là. Elle s’étonne de découvrir qu’il n’est pas si lisse mais d’abord s’en amuse.

Il la trouve trop sage sur le plan sexuel et l’enjoint d’être plus active. Il n’est pas dupe et sait qu’elle ressent avec lui un plaisir limité. Surprise, elle cède bientôt. Il est ravi.

Rapidement, l’euphorie tombe. Elle a beau caresser, employer certains mots, se montrer plus « offensive », il jouit toujours bruyamment tandis qu’elle reste selon ses mots « contentée » et les siens « frustrée ». Donc, il veut autre chose et le lui dit. Une sexualité à deux est certes plus amusante avec une femme active et inventive mais elle est plus piquante encore quand les tenues varient. La nudité n’en est pas une.

Natacha est vite parée de noir. En guêpière, elle est superbe. Ses jambes sont gainées de bas couteux, le haut de ses cuisses se pare de jarretelles. Elle a de hauts talons. Son visage, bien plus maquillé qu’à l’ordinaire offre une vitalité étrange où le désir de plaire et d’être prise apparaît avec une quasi-violence. Elle va et bien et apprend à « exciter », ce qui la met dans un certain émoi. Physiquement, elle est nettement plus réceptive et encourage maintenant Éric à durer en elle, alors qu’elle le pressait quelquefois de finir.

Une nuit, alors qu’il la travaille depuis un long moment, elle frôle l’orgasme. A son époux, elle dit qu’elle l’a atteint mais lui, mécontent, allume la lumière de la table de chevet et la toise en la traitant de petite menteuse.

Il faut encore autre chose.

 Éric achète des culottes fendues et des soutiens -gorges qui dévoilent largement les seins. Il exclut le lit pour d’autres endroits où faire l’amour et limite la pénétration vaginale, que Natacha affectionne, pour la sodomie à laquelle il est très attaché. Il possède sa femme dans le séjour ou son bureau et la fait se tenir souvent à quatre pattes, demi-nues, le dos cambré, les jambes écartées et les fesses hautes et offertes. D’abord surprise, elle aime rapidement beaucoup qu’il agisse ainsi, d’autant qu’il joint les paroles aux actes : dans le temps où il lui fait l’amour, il la domine par des paroles et des gestes. Elle devient « une petite  vicieuse », « une bonne suceuse », une « baiseuse » et « cache bien son jeu ». Elle est, bien naturellement « une salope » ou plutôt « une bonne salope » car il en existe de plusieurs sortes  et elle, elle a du potentiel. Debout, la tête inclinée, les mains dans le dos, Natacha écoute son mari qui la guide et la conduit. Elle est bientôt à genoux pour une délicate fellation et à quatre pattes pour une sodomie. La première fois qu’Éric alterne pénétration et claques douces puis violentes sur ses fesses, elle est décontenancée. Quinze jours après, elle en serait à le supplier de ne pas simplement la sodomiser tant elle commence à apprécier ce cérémonial des claques dont la violence est graduelle et ce rougissement de sa chair qui va de pair avec une excitante chaleur. Comme un doigt caressant est bon quand il plonge dans son intimité après qu’elle soit au bord des larmes à cause d’une fessée « justement administrée » ; et, à plus forte raison, comme le membre de son mari, dûment bandé, est délicieux et impérieux quand il se fraie un passage en elle et, l’espace, d’un instant, bute contre le fond de son vagin. Rien ne la ferait refuser le va et bien qui se met en place d’autant qu’il s’accompagne d’un lot d’insultes. Eric discerne vite celles qui font de l’effet à sa petite épouse qui, d’abord prise par l’entrée la plus attendue chez elle va l’être par celle qu’elle n’affectionnait pas. Contrainte et paroles dures conviennent à se petite épouse. D’ailleurs, il y a un signe indubitable à cela : elle jouit. Bien sûr, ces premiers orgasmes sont timides, rapides mais en insistant et en rajoutant des contraintes, ils vont s’amplifiant.

ENVOL

Natacha est toujours documentaliste mais il est simple de lui imposer certains impératifs ; elle peut travailler avec un objet en elle, ou deux. Lui expliquer cela est un jeu d’enfant ; le lui faire faire est simple.

De la même façon, lui passer un coup de fil pour s’informer de son état ne pose aucun problème dès lors que le secret est bien gardé. Il peut donc s’enquérir du fait qu’elle est « suffisamment mouillée » ou « très excitée ». Il peut lui enjoindre d’aller se goder un peu dans les toilettes et lui interdire non seulement de jouir mais d’être au bord de la jouissance.

Natacha se trouve heureuse de ce guidage et l’accepte sans beaucoup regimber.

De la même façon, à la maison, elle est souvent contrainte par des objets qu’il introduit en elle et qui varient en matière et en taille. Il lui fait notamment porter une ceinture qui maintient fermement en elle un ou deux godes  qu’il lui retire, à sa guise, pour les remplacer par d’autres ou la prendre.

Il contrôle ses masturbations et pour ce faire, lui fait compléter un cahier dans lequel, elle doit, si elle faillit, « confesser  ses fautes ». Au début, Natacha outrepasse ses droits car se masturber n’est pour elle que de peu de conséquences. Quand Éric la menace et la punit, elle prend conscience de sa naïveté mais désobéit encore. Elle dort alors les mains attachées et subit de longs interrogatoires. Elle poursuit encore, cette fois, sans doute par provocation. Il l’attache nue dans la maison et la fesse mais cette fois, pas avec ses mains. Il a une sorte de raquette qui fait vraiment mal d’autant qu’il s’arrête difficilement et ne caresse pas ensuite. Cette fois, Natacha a peur ; elle ne se caresse plus.

A ce moment-là, il est inflexible et elle reste plusieurs semaines sans jouir. Elle n’a pas le droit de le toucher et il est absolument impératif qu’elle ne tire aucun plaisir de son corps.

Quand enfin, Éric, un dimanche matin la lèche et la masturbe, elle a du mal à retarder sa jouissance, alors qu’il le lui impose et quand enfin, il l’autorise, elle ne se contient plus. Un orgasme très violent la secoue. Éric la fesse immédiatement et lui frappe la chatte avant de recommencer à la masturber avec application. Quand il l’autorise, un second orgasme la traverse. La faisant mettre à genoux (elle était assise nue sur la table du salon, les jambes bien écartées), il ouvre son pantalon pour se faire caresser et elle trouve à le faire un bonheur tel qu’il lui fait compliment se son adresse. Il l’empêche de mener les choses à bien et la faisant changer de position, la possède par ce conduit étroit qu’elle a appris à respecter ; longuement, il se répand en elle.

Dès lors, il lui fait porter un collier de chien quand ils sont chez eux. Il la tient en laisse, la promène et la fait attendre. Il la prend et se fait caresser. Il l’insulte et la cajole, la laisse nue où vêtue comme une prostituée, la réveille la nuit et la punit avec ou sans raison. De cette période décisive, Natacha retient une chose : son passé ne pèse pas, qu’il soit proche ou lointain car seuls ont de l’importance ces jeux mystérieux que son mari a su mettre en place.

Elle travaille mécaniquement car elle est dans un lieu où elle n’existe pas. Elle se comporte comme il l’exige et ne discute que rarement ses ordres. De fait, la connaissant, il respecte ses rares demandes car il la sait droite.

Masquée ou les yeux bandés, à genoux ou à quatre pattes, les mains attachées dans le dos ou au-dessus de sa tête, elle officie, nue ou presque dévêtue.

Certains soirs sont des cérémonies. L’un et l’autre les adorent. Le plaisir est là, envahissant : intellectuel, sexuel…

Pourtant, après des mois intenses, Eric se montre agacé. Tout cela est très bien. Natacha a été révélée à elle-même en devenant cette soumise que rien n’effraie du fait que sa liberté commence par l’obéissance à celui qui la dirige. C’est bien, très bien même. Mais cela ne peut suffire maintenant.

Il faut aller vers d’autres jeux et ceux-là ne se font pas à deux.

Alors, il faudra voir du monde…

 

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